mercredi 30 mars 2011

Reconstruire au Japon des maisons anti-tsunami

http://www.youtube.com/results?search_query=tsunami+Kesennuma&aq=f
Parmi bien d'autres, la vidéo dont l'adresse est ci-dessus montre des maisons emportées par la vague. Mais ce qui est étonnant, c'est que certaines flottent longuement et se déplace lentement au début. Tous les observateurs ont pu voir cela et j'espère ne pas être seul à penser qu'il y a une conclusion à déduire de ce fait.
Imaginons une plate-forme caissonnée en matériaux légers et résistants de 20m x 10m x 1m posée sur le sol mais pas fixée rigidement.
Au centre de cette plate-forme on fixe une maison de plain-pied de dimensions inférieures à 17m x 7m (afin de laisser un débordement de la plate-forme) constituée d'une ossature rigide légère équerrée à tous ces angles pour être indéformable et de revêtements de murs, de cloisons et toiture réalisées en panneaux légers mais solidement fixés. A titre d'exemple une construction à ossature de bois pourrait convenir. La plate forme peut flotter si elle ne pèse pas plus de 200 tonnes, maison, meubles et habitants compris ce qui parait accessible. Nous avons donc là une maison qui flotte en cas d'inondation ou de tsunami, remarquons qu'elle devrait être aussi résistante aux tremblements de terre car elle n'est pas fixée au sol. Il nous reste à faire en sorte qu'en cas de tsunami ou d'inondation elle ne parte pas au fil du courant : pour cela il suffit que le terrain soit couvert avant installation des maison par un maillage d'orains (un gros filet) en matériau synthétique résistant à l'effort autant qu'au viellissement. Ce réseau serait fixé en translation horizontale par de forts pieux plantés avec une maille à calculer, attention à la hauteur des pieux, il ne faut pas la sous-estimer au risque de voir le filet et les maisons échapper aux pieux en cas d'eau trop haute (cf ce qui arrive dans un port à flot quand survient une marée trop forte).
Bien entendu il y a des tas de problèmes à résoudre, en particulier en ce qui concerne l'organisation des réseaux d'eau, d'électricité de gaz de téléphone... peut être faut-il justement les poser en même temps que le filet résistant.
Les rues devront-elles être aussi flottantes ou surélevées comme le sont déjà certaines, c'est à voir mais il faut imposer aux habitants de ne pas interdire l'accès au trottoir qui entoure leur maison, cette plate-forme flottante peut sauver des piétons surpris dans la rue par un tsunami.

mercredi 12 janvier 2011

Financement des assurances maladie, vieillesse et chômage

Le problème du financement de la santé, des retraites et des indemnités de chômage est principalement dû au déséquilibre croissant entre le nombre des actifs qui cotisent et celui des ayants droit qui perçoivent des pensions ou prestations. Cette tendance lourde semble difficile à inverser, il me semble, pourtant, qu'il y a deux axes d'action possibles :
1) Il faut que l'activité devienne plus efficace, c'est à dire plus productive. Il faut modifier notre mentalité pour que chacun ait envie de faire plutôt que de laisser faire les autres et de se "réfugier" dans le salariat, alors on verra les entreprises recruter et garder leurs salariés le plus longtemps possible, comme dans les années 1960. Pour cela, il faut aussi que notre nation, éducation nationale en tête fasse l'apologie de l'efficacité productive -y compris manuelle et artisanale- auprès des jeunes. Il faut que tous soient convaincus que c'est un noble devoir du citoyen que de chercher à être utile aux autres en participant activement à la production nationale et non pas en se contentant d'exécuter des tâches salariées de bureaucrates, même s'il en faut. Peut-être faudrait-il qu'un nombre important et croissant d'enseignants soient aussi à mi-temps impliqués dans la vie productive voire que ce soit des paysans, des ouvriers, des techniciens, des artisans, des ingénieurs, des notaires, des experts-comptables... qui enseignent à mi-temps dans les disciplines qui leurs sont proches.
2) Il faudra nécessairement faire peser le financement des retraites, de la santé et du chômage sur d'autres secteurs que le coût du travail. Certains disent qu'il faut faire payer les riches, certes mais ils ne se laissent pas faire et ça risque de n'être pas suffisant. Les revenus de la spéculation sont aussi une piste mais elle risque d'être peu productive car on ne pourra l'appliquer qu'en France.
Ce que je propose : Il faut transférer tout ou grande partie des charges patronales sur une cotisation (taxe sociale affectée) applicable sur tous les achats importés ou non, à tous niveaux, et cumulative. Cela veut dire que tout achat, toute sous traitance est taxée ainsi que le produit final, que s'il y a deux niveaux de sous traitance il sont taxés tous les deux avec effet cumulatif de taxe sur la taxe précédente, que les produits importés sont systématiquement taxés comme ceux achetés en France, par contre le coût du travail salarié diminue de 40 % environ. Notons aussi que les exportations ne payent pas cette cotisations puisque rien n'est acheté en France. Le produit de cette cotisation serait, évidemment, entièrement affecté à l'assurance maladie, aux retraites et aux indemnités de chômage. Une simulation approximative indique qu'une telle cotisation d'environ 10% serait suffisante pour remplacer l'intégralité des charges patronales. On ne toucherait pas aux cotisations salariales qui déterminent, pour chacun ses droits à venir.
Ce dispositif est sensiblement différent de la TVA sociale car d'une part il s'applique sur les achats et donc sur les importations mais non sur les exportations et d'autre part il est applicable cumulativement à tous les niveaux d'achat, il taxe donc les taxes précédentes ce qui pénalise les entreprises qui sous-traitent et favorise relativement celles qui produisent elle-même. la Cotisation Sociale Cumulative sur les Achats (CSCA) serait dissociée de la TVA, donc celle-ci s'appliquerait en finale y compris, éventuellement, sur la CSCA.
Scribe

mardi 4 janvier 2011

A propos de la nature du temps

J’ai suivi sur internet l’exposé d’Etienne Klein sur ce sujet, exposé qui m’a fort intéressé et intrigué. J’avoue que je ne m’étais jamais posé la question, ni sur le plan philosophique ni sur le plan de la physique.
Je n’ai rien de fondamental à apporter sur un sujet aussi ardu, juste une petite similitude qui me semble éclairer un peu le problème.
Avant d’être en retraite, j’étais ingénieur et à de nombreuses reprises j’ai utilisé l’informatique pour faire des calculs de structure ou des simulations de phénomène physiques. Je l’ai fait d’abord en assembleur, ensuite en Basic, puis en turbo Pascal et enfin après la généralisation des micro ordinateurs et de la bureautique j’ai utilisé Excel sur un PC. Avec quelques précautions quant à la précision des calculs, c’est un outil remarquable :
1) J’établis un premier tableau des données et paramètres qui vont être utilisées dans la simulation, on y trouve aussi des valeurs particulières de certaines variables, par exemple les valeurs initiales.
2) J’établis un deuxième tableau qui donne ligne après ligne toutes les relations, équations qui relient les données du 1) entre elles pour un instant élémentaire. Ces relations peuvent faire appel à toutes sortes d’expressions mathématiques, différentielles comprises. La variable temps y est présente, bien sûr, comme les autres. Notons que l’ordre dans lequel sont présentés les équations dans ce tableau établit la règle de causalité entre les équations.
3) J’établis un troisième tableau dit des résultats qui est destiné à recevoir les valeurs successives de certaines variables.
4) Je réalise une macro, petit programme de quelques lignes seulement, qui va “animer” mon modèle. En effet, avec les trois tableaux, j’ai une image de ce qui se passe si le temps ne s’écoule pas, Excel utilise les données et me donne des valeurs issues de l’application instantanée et unique des équations mais le tableau des résultats reste vierge. La macro va réaliser l’animation en incrémentant le temps, un nouveau jeu de valeurs calculées apparaît alors dans le tableau 2) et la macro incrémente à nouveau...
La macro a une deuxième fonction : c’est elle qui choisit en fonction de critères préétablis les valeurs calculées qui seront inscrites dans le tableau de résultats et qui pourront aussi être représentées par des graphiques associés.
Commentaires :
- Sans la macro ma simulation est l’analogue de l’univers sans temps, les données y sont, les lois physiques aussi mais ce n’est qu’un instantané figé : rien n’évolue. Et pourtant j’y ai déjà mis un élément temporel puisque l’ordre dans lequel les lois s’enchaînent y est actif (causalité).
- pour que ma simulation tourne et représente le phénomène dynamique étudié, il faut que la macro soit active et en particulier la toute petite partie de programme qui remplace t par t+Δt. Si mon analogie n’est pas idiote, l’action du temps dans l’univers pourrait être comparable à cette incrémentation.
Scribe

mercredi 30 décembre 2009

Démocratie et Entreprise

La crise financière mondiale bat son plein, les bourses s'écroulent, les banques se recroquevillent, les entreprises perdent du chiffre d'affaires, les salariés perdent du pouvoir d'achat, voire leur emploi...Il serait temps de se poser quelques questions sur notre système capitaliste et sur le fonctionnement de ce système dans l'entreprise. Peu instruit des pratiques de la haute finance internationale, je n'aborde ici que le deuxième aspect : le capitalisme dans l'entreprise et les questions que l'on peut se poser sur sa compatibilité avec les règles démocratiques.
Les actionnaires fournissent le financement pour l'investissement initial de l'entreprise, est-il cependant acceptable qu'elle leur appartienne à eux seuls alors qu'elle est incapable de fonctionner sans les salariés ? Actuellement les actionnaires ont le pouvoir et ne considèrent les salariés que comme des moyens dont il faut augmenter le rendement et baisser le coût. Ils ne les rencontrent jamais, ils nomment une équipe de direction chargée, entre autres , de les "gérer". Du point de vue démocrate et humaniste, actionnaires et salariés devraient avoir des relations d'associés et coopérer pour leur intérêt commun. Les salariés devraient donc être représentés au conseil d'administration avec un poids égal à celui des actionnaires.
Les entreprises réinvestissent, le plus souvent, sans réaliser d'augmentation de capital. C'est à dire qu'elles augmentent leur potentiel en utilisant leur trésorerie, leurs bénéfices ou en empruntant. Si l'on considère que l'investissement initial s'amortit d'environ 10% par an, ce réinvestissement sur fonds propre est tout à fait normal jusqu'à cette valeur de 10% du capital social car il ne constitue que le maintien de la valeur initiale de ce capital. Au delà de cette limite ce réinvestissement accroît la valeur de l'entreprise et donc celle des parts que détiennent les actionnaires sans qu'ils aient eu à financer cet accroissement. Ne serait-ce pas là un détournement de bien social au détriment des salariés ? Ces derniers n'ont-ils pas participé a permettre ce réinvestissement ?
Il n'est pas si rare de voire un puissant groupe racheter une entreprise en bonne santé et , dans l'année qui suit, récupérer sa mise en pillant la trésorerie et en vendant quelques actifs mineurs de l'entreprise. Les salariés de cette entreprise n'ont-ils pas raison d'avoir le sentiment d'être cocus ?
D'une façon plus générale, quand l'entreprise crée de la valeur, est-il juste de n'attribuer cette valeur qu'au seuls actionnaires ? Les dispositifs de participation et d'intéressement vont dans le bon sens mais restent insuffisants et décorrellés de l'évolution de la valeur de l'entreprise. N'est-ce pas aussi un facteur de moindre efficacité que de ne pas assez associer les salariés à la performance de l'entreprise ?
Ajoutons à cela le problème des dividendes : Quand l'entreprise fait du bénéfice, est-ce grâce aux seuls actionnaires ? Pourquoi sont ils seuls au conseil d'administration pour en décider l'utilisation ? Et pourquoi les dividendes ne seraient-ils pas partagés entre actionnaires et salariés ? Les uns pour rémunérer leur investissement, les autres pour récompenser leurs efforts productifs et les encourager à poursuivre.
En résumé, pour améliorer la démocratie dans l'entreprise, il faudrait :
- établir la parité stricte entre actionnaires et salariés au conseil d'administration,
- réglementer les réinvestissements afin d'interdire le réinvestissement sur fonds propres supérieur à 10% du capital social par an,
- réglementer l'attribution des dividendes à parité entre actionnaires et salariés.
Il reste, évidemment, à débattre de ces principes et des modalités associées.

mercredi 9 avril 2008

A propos de l’unification de la Relativité Générale et de la Théorie Quantique

1)Hypothèses:
- Le quantum ne serait pas une quantité de matière ni d’énergie mais une quantité unitaire de “matièrgie”. J’entends par là un précurseur à la matière et à l’énergie mais aussi aux 4 actions forte, faible, électromagnétique et gravitationnelle, précurseur nécessitant plus de 4 dimensions pour exister.
- Notre univers (l’Univers) serait un sous-ensemble d’un méta-univers de plus de 4 dimensions rempli de “matièrgie”, cette “matièrgie” baignerait l’hypersurface de notre Univers sans le pénétrer du fait du manque de dimensions.
- Les trous noirs, après avoir comprimé et concentré la matière et l’énergie la conduisent jusqu’à l’état de “matièrgie”, celle-ci perfuse alors hors de l’Univers au travers de son hypersurface.
- Ce serait la présence de ce potentiel de "matièrgie", en contact avec l’hypersurface de l’Univers, que les physiciens qualifient d’énergie du vide. Ils l’ont déduite de leurs équations mais ne l’isole pas physiquement et ne la quantifie pas bien.
- Si la “matièrgie” au contact de l’hypersurface de l’Univers est au repos en un point, les promoteurs élémentaires des quatre actions fondamentales sont en équilibre et s’annihilent, ni matière, ni énergie ne se manifeste : nous avons affaire à une parcelle de vide absolu. Cette situation d’équilibre idéale peut n’être que théorique même si elle est fréquemment approchée.
2) Conséquences :
Une perturbation unitaire en un point quelconque se matérialiserait par un déséquilibre oscillatoire (fluctuation du vide) entre les quatre actions, déséquilibre qui favoriserait tantôt le promoteur de l’action électromagnétique, tantôt le promoteur de l’action gravitationnelle et se propagerait de proche en proche à la vitesse C. Selon la phase de ce déséquilibre oscillatoire, la dominance instantanée de l’action électromagnétique ou au contraire celle de l’action gravitationnelle voire celles des autres actions donneront une apparence d’onde électromagnétique ou une apparence de particule massive. Observé sur une durée plus longue, ce quantum aurait soit l’apparence d’un rayonnement de vitesse C et d’une fréquence donnée soit l’apparence d’une particule de masse moyenne inférieure à la valeur instantanée maximale.
On pourrait aussi dire qu’une perturbation d’intensité suffisante en un point de notre Univers dissocie un peu de la "matièrgie" qui baigne son hypersurface et laisse entrer soit de l’énergie, soit de la matière (particules...).

Scribe

samedi 5 janvier 2008

A propos de l’age de l’univers (modifié le 5janvier 2011)

La déduction par Hubble que l’univers est en expansion à partir de ses constatations quant au décalage du spectre des galaxies lointaines me pose problème. Il ne me semble pas rigoureux de dire que telle galaxie est à une distance de D années-lumière et s’éloigne de nous à une vitesse V = H *D.
Pour ma part je considère que si l’origine de la variable temps t est prise aujourd’hui par hypothèse, l’image d’une galaxie vue à une distance de T années lumières est en réalité une image de galaxie émise dans le passé à -T (en unité de temps prise dans le repère terrestre) et je ne connais pas de raisonnement qui permette d’évaluer ni la position, ni la vitesse de cette galaxie aujourd’hui.
Il vaudrait donc mieux dire qu’il y a T années, la galaxie était à T années-lumière du point de l’espace où nous sommes aujourd’hui et qu’elle s’en écartait à la vitesse Vfuite= H*T où H est la constante de Hubble.
Hubble avait déduit de ses observations que chaque galaxie s’éloigne de nous à une vitesse “proportionnelle à sa distance”. Je préfère écrire “qu’elle s’éloignait de nous à une vitesse proportionnelle à l’ancienneté de l’image qui nous parvient”.
Je n’ai pas trouvé de valeur précise pour H seulement un ordre de grandeur de 70 à 75 km/s/Mpc, retenons 71km/s/Mpc soit environ 693km/an/an
La célérité de la lumière C = 300 000 km/s soit encore 9461 Gigakm/an
Intéressons nous à une image de galaxie éloignée de 13,5 GigaAL, donc à une galaxie qui nous parait avoir 13,5 milliards d’années de notre temps terrestre :
La vitesse apparente de cette galaxie est : Vfuite =693*13,5*1 000 000 000
Le résultat de cette opération est 9355 Gigakm/an, vitesse qui approche la célérité de la lumière de très près.
Mon interprétation, peut-être hérétique, est la suivante :
1) je ne sais pas déduire des constatations d’Hubble que l’univers est en expansion, par contre il me semble évident que l’on peut en déduire qu’au moment du supposé “big-bang”, les galaxies dont on a l’image se déplaçaient à une vitesse proche de celle de la lumière et que celles dont les images sont plus récentes se déplaçaient à des vitesses proportionnelles à leur ancienneté.
2) Compte tenu de la vitesse proche de C des images lointaines, on peut déduire de la relativité restreinte que la valeur du temps était très différente de la nôtre sur ces galaxies, les 13,5 Giga années de notre repère terrestre correspondent donc à une durée qui tend vers l’infini si on la rapporte au repère de la galaxie dont l’image semble avoir cet âge.
3) La singularité du “Big Bang” pourrait donc être repoussée à une ancienneté qui tend vers l’infini en temps relatif : l’univers n’aurait donc jamais commencé...
Scribe